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Rencontre avec Flavie Capozzi
Après deux années de préparation, Flavie Capozzi entame en juillet 2022, la traversée aller-retour du lac Léman dans sa longueur. Cet exploit sportif a permis à la jeune glandoise de 25 ans de récolter CHF 48’000.- de dons, qu’elle a reversés sous forme de chèque à l’association Morija. La Caisse d’Epargne de Nyon est fière d’être associée à cette performance en tant que banque de confiance de cette nageuse au grand cœur.
Flavie, quelle a été ta motivation pour relever un tel défi ?
Dans la vie de tous les jours, je suis quelqu’un qui adore repousser ses limites. Je me suis ainsi dit « pourquoi ne pas tenter ». Cette idée m’est venue lorsque j’étais petite. Je pratiquais beaucoup de sport, notamment le triathlon, et j’avais traversé le lac Léman en largeur, de Nernier à Nyon, soit 5 kilomètres. J’avais fait part à mon papa de mon souhait de traverser un jour le lac Léman à la nage. À un moment donné de ma vie, je me suis dit qu’il était temps de me fixer cet objectif-là. C’est comme cela que je fonctionne au quotidien. Quand il n’y a pas de défi ni d’objectif à atteindre, je m’ennuie un peu. C’était le bon moment, d’autant plus que j’adore le sport et que c’est un secteur dans lequel je travaille. Flavie est professeure de natation et a ouvert son école de natation en janvier 2022, à Bassins.
Je suis donc rentrée à la maison et j’ai lancé à mon papa « je suis prête à le faire ! ». Il m’a tout de suite soutenue et les choses sont parties comme ça, sur un coup de tête.
Comment t’es-tu préparée pour réaliser cet exploit ?
Pour réaliser la traversée aller-retour dans la longueur, il a fallu deux années de préparation. J’avais 2 à 3 entraînements physiques par semaine, 4 à 5 en piscine, et de grandes sorties sur le lac durant les week-ends estivaux. À côté de cela, j’avais aussi de la physio, des rendez-vous chez ma nutritionniste, le médecin et le masseur. En somme, toute une équipe pour me préparer et m’accompagner au mieux dans cette aventure.
Comment travaille-t-on la partie mentale ?
Je n’ai pas eu de coach qui m’a aidée à travailler mentalement. Ayant déjà un fort caractère, j’arrive à me motiver toute seule. Cela s’est donc fait naturellement.
Avec les entraînements, ce n’était pas toujours évident. Quand je devais nager 12 heures après une journée de travail en pleine nuit, il fallait tenir. Ma force mentale s’est encore accentuée dans ces moments difficiles.
C’est aussi un travail d’équipe ?
Toute seule, je n’aurais jamais pu accomplir toutes ces choses. Le noyau principal de cette aventure a été mon papa, qui a joué un rôle très important, en gérant notamment toute la partie administrative, dont je ne pouvais m’occuper en raison des entraînements. Il est aussi allé chercher les sponsors, en s’occupant également des finances. Il y avait aussi toute une équipe qui m’a accompagnée pour ma préparation physique et émotionnelle. Tout s’est construit dans un cercle familier et familial, en pleine confiance. Grâce la réunion de ces compétences, j’ai réussi, ou plutôt, nous avons réussi, à accomplir ces « exploits ». On a tous pris du plaisir et passé des moments inoubliables, très forts. Nous formons une équipe très soudée.
Comment est né le partenariat avec la CEN ?
Mes parents étaient déjà à la Caisse d’Epargne de Nyon, et j’y avais aussi un compte. Nous souhaitions travailler de manière locale, avec une structure à taille humaine. Étant donné que j’avais déjà mes repères à la CEN, nous leur avons proposé le projet et ils ont été tout de suite partants. L’aventure a ainsi démarré. Ils m’ont soutenue lors de ma première traversée du Léman en 2019 puis sur ce deuxième projet. Ils ont aussi été favorables à l’ouverture de mon école de natation. Cela a créé un lien fort. La CEN m’a soutenue sur la durée. Nous sommes deux acteurs de la région, et c’est important pour moi de travailler en confiance, avec des gens que je connais, avec qui je peux partager les mêmes valeurs.
Au-delà de cette performance, tu soutiens également une association ?
Oui, l’association Morija qui a pour but de construire des puits dans des villages africains où l’eau courante n’est pas accessible, principalement au Burkina Faso. Notre volonté est d’aider à la construction de puits, pour que les enfants et les familles puissent avoir accès à l’eau potable dans leur village, sans devoir marcher des kilomètres.
Au quotidien, te lances-tu également des défis ?
Aujourd’hui, j’ai 25 ans et j’ai ouvert ma société. J’ai toujours fait les choses très vite. Je pense donc que mon caractère vient de mes parents et de l’éducation que j’ai reçue pour devenir autonome. Parfois, je suis dure envers moi-même. Étant une vraie pile électrique, je veux faire plein de choses. Mais, il faut aussi penser à sa santé et au repos. Entre la gestion de ma société et les entraînements, ce n’est pas toujours évident à gérer, mais cela me permet de faire de belles choses. Je sais que même s’il y a des obstacles, je peux aller de l’avant.
As-tu déjà une idée de ton prochain challenge ?
Je me rends compte que les entraînements, l’adrénaline et les moments difficiles me manquent, car cela me permet d’avancer. C’est important pour ma vie. Les rencontres, les gens qui me soutiennent et le partage sont des choses qui me manquent également. Je pense donc que je reviendrai avec un projet, mais pas tout de suite. Ces prochains temps, je vais privilégier ma vie de famille, car j’ai consenti à beaucoup de sacrifices. Puis on verra où cela me mène, nous mène...
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